Nouvelle action non autorisée conçue pour protester contre la destruction de l’environnement : une cinquantaine d’activistes entendaient répandre des « seaux de sang » devant le Palais fédéral. La place ayant été sécurisée par une trentaine de membres de la police locale, la peinture rouge n’en a pas moins été répandue… mais à proximité du bâtiment visé. « Le temps nous est compté », « Urgence climatique », « Sommes-nous la dernière génération ? » proclamaient les banderoles déployées par les militants résolus et néanmoins fidèles à leur pacte de non-violence. Reste que Philippe Nantermod, vice-président du PLR suisse, n’en démord pas, lui qui déclarait sur Facebook : « Les théories et actions extrémistes de quelques-uns constituent un vrai danger pour la démocratie » ! Mais n’est-ce pas précisément contre les dangereuses « actions extrémistes » de certains lobbies que manifestaient les rebelles déterminés à faire obstacle à une extinction programmée ?