La violence que le chaos climatique et l’effondrement des écosystèmes apporteront à l’humanité et à nos communautés nous effraient. Pour les éviter, la rébellion vise à rassembler les populations et à établir des assemblées citoyennes, une façon de diminuer la probabilité de guerres civiles. Dans cette logique, la rébellion est strictement non-violente et le restera toujours. Traiter nos adversaires avec respect est également un choix tactique, car cela augmente la probabilité de leur abandon. En causant des perturbations de manière pacifique, nous plaçons le gouvernement face à un dilemme. En nous laissant faire, il encourage le reste de la population à nous rejoindre. En nous réprimant, il remet en question sa propre légitimité et encourage également le reste de la population à nous rejoindre. Notre stratégie est basée sur la non-violence classique et sur les tactiques qui ont conduit tant de personnes dans le monde à des victoires historiques, dans des luttes aussi différentes que la décolonisation (Gandhi, …), la fin de la ségrégation raciale (Freedom Riders, Martin Luther King, …), le renversement de dictatures (Otpor! en Serbie…), l’action des gouvernements contre la pandémie du SIDA (ACT UP!) ou, en Suisse, la fin du service militaire obligatoire (objecteurs de conscience).