Ce lundi matin, aux alentours de 9 :00, inaugurant trois semaines de perturbations à travers la Suisse – ceci en sorte de secouer l’inertie des élus tout en sensibilisant la population aux périls liés à l’urgence climatique –, des rebelles convergeant de divers horizons du pays ont commencé par pratiquer une session de « culture régénératrice » ; une manière de se relier à leurs éthique et principes non violents. Après quoi, de manière illégale, eux et d’autres protestataires ont investi la place Fédérale au moment de l’ouverture de la session parlementaire. À cette occasion, trois jeunes membres de la Grève du climat se sont enchaînés aux portes du Palais fédéral. Les clés des cinq cadenas qui entravaient leurs chaines ont ensuite été remis aux secrétariats des cinq grands partis politiques que sont le PLR, l’UDC, le PDC, le PS et les Verts. L’idée présidant à cette initiative : la crise environnementale se révélant apolitique, tous les partis se doivent absolument de travailler ensemble. L’on notera que les représentants du PS et des Verts ont eu beau s’empresser de vouloir libérer les trois jeunes en question, il leur a été signifié qu’ils devaient auparavant convaincre les représentants des autres partis de se montrer à leur tour. Ce qu’ils ont fait, sans succès…