Au son d’un sémillant orchestre composé d’instruments à vents et de percussions, c’était, ce dimanche-là, au tour des rebelles genevois d’y aller de leurs protestations face aux liens qui unissent parlementaires et lobbies unis dans une manifeste indifférence – ou inconscience ? – à l’endroit de l’épuisement des énergies fossiles et de l’urgence climatique. Septième étape du vaste « tour suisse XR », la parade qu’est venue ponctuer plusieurs « swarmigs » a donc entraîné, à travers rues et jusqu’au pont du Mont-Blanc, une centaine d’activistes pour la plupart costumés et porteurs de drapeaux ou bannières – témoins celles proclamant : « Rébellion pour la vie » et « Action ou Extinction ». D’entre ces activistes , certains s’offraient à expliquer aux automobilistes bloqués de façon éphémère les buts de leur action, parmi lesquels : la création d’une assemblée citoyenne fondée sur les principes démocratiques participatifs et pour finir capable d’inspirer des mesures politiques susceptibles de répondre au croissant défi environnemental. En passant, cette remarque captée : « C’est que, décidément, les automobilistes genevois sont moins cool que les Neuchâtelois ! »